Article issu notamment des recherches en textique menées sous la direction de Jean Ricardou à Cerisy-la-Salle et publié sur le site Internet de Jean-Philippe Toussaint le 3 janvier 2016.
Contribution discutée le 7 août 2015 lors du vingt-septième séminaire de Textique (Textique : que dire quant à la lecture) qui s'est tenu au Centre culturel international de Cerisy sous la direction de Jean Ricardou.
Le régime des passions de Clément Rosset (Minuit, 2001) est le théâtre de curieuses occultations de sons ou de mots, qui ne restent pas sans conséquences. Si elles répondent sans doute à des exigences de nature stylistique, elles expliquent, mieux que des considérations psychologiques, la survenue, presque en coulisse de l’écrit, d’une hallucination secondaire qui sourd à la suite de l’aveu discursif, sous les feux de la rampe argumentative, d’une hallucination primaire. Les conditions de survenue de ces hallucinations ainsi que leur sérialité seront, au sein de la contribution que présentent ces lignes, prises au sérieux.
Contribution discutée le 11 août 2014 lors du vingt-sixième séminaire de Textique (Textique : nouveaux concepts) qui s'est tenu au Centre culturel international de Cerisy sous la direction de Jean Ricardou.
La contribution revient d'abord sur le fonctionnement de La Mélancolie de Zidane de Jean-Philippe Toussaint puis interroge celui du Régime des passions de Clément Rosset afin d'y pointer un éventuel jeu d'hallucinations en série.
Contribution discutée le 12 août 2013 lors du vingt-cinquième séminaire de Textique (Textique : le souci du détail) qui s'est tenu au Centre culturel international de Cerisy sous la direction de Jean Ricardou.
La contribution interroge le fonctionnement de l'écrit de Jean-Philippe Toussaint intitulé La Mélancolie de Zidane de façon à donner chair à l'affirmation selon laquelle le fait de pointer un élément, de l'isoler de son système, en soulignant paradoxalement les nécessaires "rimes" qu'il lui concède, suscite parfois, d'un point de vue éthologique, des éclats de voix ou de rire, marques bruyantes de désapprobation.
Texte introductif au disque compact du trio à clavier Carlo Van Neste paru chez Pavane records en avril 2010.
Deux oeuvres sont présentées dans ce texte : le Trio avec piano n°5 de Beethoven, souvent appelé Trio des Esprits en raison de sa proximité avec la fameuse scène des sorcières que l'on trouve dans Macbeth de Shakespeare et le Trio pour piano et cordes n°1 opus 8 de Brahms aux tonalités funèbres.
Deux oeuvres sont présentées dans ce texte: le trio opus 90 de Dvorak constitué de six dumki (pluriel de dumka, terme ukrainien qui désigne une chanson empreinte de nostalgie et de mélancolie) ainsi que le trio opus 15 de Smetana qui, tel un journal intime, livre les émotions qu'il a éprouvés lors de la mort de sa fille à peine âgée de quatre ans et demi.
Publié dans Littérature et société, Les Cahiers du S.I.R.L., n°2, sous la direction de Laurent Van Eynde et d’Eléonore Faivre d’Arcier, Bruxelles, Facultés universitaires Saint-Louis, 2004-2005, pp.40-61.
Cet article est tout entier consacré au roman Du hérisson d'Eric Chevillard. En prenant appui sur les acquis de la théorie de la médiation élaborée par Jean Gagnepain, il interroge la place occupée par l'animal dont la dénomination apparaît dans le titre du roman afin de mieux appréhender les mécanismes de langage, d'identité et de désir à l'oeuvre dans toute tentative d'entreprise autobiographique.
Communication prononcée le 14 mars 2005 dans le cadre de l’atelier Prévention du suicide de l’Association pour la formation permanente en clinique psychanalytique Savoirs et cliniques.
Cette communication s'interroge sur le concept d'acte en prenant appui sur les pensées de Freud et de Lacan ainsi que sur l'expérience d'écriture telle qu'elle se met en place chez Michel Leiris. Par la même occasion, elle se penche aussi sur quelques questions de méthode.
Communication prononcée le 13 mars 2002 dans le cadre du Séminaire interdisciplinaire de Recherches littéraires (S.I.R.L.) dirigé par Laurent Van Eynde.
Cette communication, qui trouve place au sein d'un travail collectif consacré aux lois de la création littéraire, tente d'expliquer comment les mécanismes de langage, d'identité et de désir (décrits par Jean Gagnepain dans son anthropologie clinique) se mettent à l'oeuvre au sein du Langage tangage ou ce que les mots me disent de Michel Leiris, en prenant appui en particulier sur une glose à tonalité juridique : "légiférer — ériger, ferrer, geler, figer". D'autres textes de Michel Leiris sont également convoqués dont Aurora, L'âge d'homme ou La règle du jeu.
Publié dans Littérature et savoir(s), sous la direction de Sophie Klimis et Laurent Van Eynde, Bruxelles, Facultés universitaires Saint-Louis, 2002, pp.393-414.
Cet article, issu d'une communication au sein du Séminaire interdisciplinaire de recherches littéraires (S.I.R.L.) dirigé par Laurent Van Eynde, décortique notamment le fonctionnement typographique de Comment une figue de paroles et pourquoi de Francis Ponge. Il prend appui sur la théorie de la médiation élaboré par Jean Gagnapain.
Publié dans le supplément Bis de La Libre Belgique du 27 juillet 2002.
Il s'agit d'une nouvelle fantastique qui, à la faveur de la mise en place d'un écrivain au nom prémonitoire (Nestor Faille), constitue une réflexion sur la ponctuation et, en particulier, sur le rôle des parenthèses.
Communication prononcée lors du Symposium international Transgression : Authentizität und Inszenierung qui s’est tenu à la Humboldt-Universität de Berlin (Allemagne) du 1er au 4 novembre 2001 sous la direction du Professeur Helmut Pfeiffer.
Sacré et tauromachie dans l'oeuvre de Michel Leiris sont interrogés en prenant appui sur la théorie de la médiation élaborée par Jean Gagnepain.
Publié dans Les Lettres romanes, tome LIV, n°3-4, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, août-novembre 2000, pp.374-377.
Ce texte constitue un compte-rendu du livre de Cécile Hayez-Melckenbeeck intitulé Prose sur le nom de Ponge publié dans la collection "Objet" des Presses universitaires du Septentrion en 2000.
Publié dans Tétralogiques. Langage et société. Modèles dialectiques, textes réunis sous la responsabilité d’Attie-Duval Gombert, n°13, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2000, pp.135-141.
Cet article, qui prend appui sur la théorie de la médiation élaborée par Jean Gagnepain, s'efforce, au prix d'un déplacement de la coupe générative à l'intérieur du titre (Il faut désormais lire Leiris: que de la littérature plutôt que Les risques de la littérature), d'interroger les liens exclusifs qui unissent Michel Leiris à la littérature. C'est le fameux Glossaire j'y serre mes gloses qui constitue la principale matière de la réflexion.
Texte introductif au disque compact Tangología paru chez EMI classics en février 2000. Réédition chez Pavane Records en juin 2006.
Ce court texte livre d'abord une réflexion sur l'identité du tango (On ne naît pas tango, on le devient), s'interroge ensuite sur l'apport d'Astor Piazzola à la musique de tango (Travailler le tango de l'intérieur afin de l'enrichir) et passe en revue, de façon succincte, quelques pièces du Maître argentin, dont le Grand tango ou les Quatre saisons portègnes.
Les Lettres romanes, tome LIII, n°3-4, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, août-novembre 1999, pp.329-348.
Cet article, par le biais d'un incessant va-et-vient entre propos théorique et parole poétique, s'efforce de mieux comprendre, d'une part, la visée poétique telle que la conçoit la théorie de la médiation élaborée par Jean Gagnepain et, d'autre part, l'originalité de l'écriture de Francis Ponge.
L'article, sans qu'on ne sache définitivement s'il constitue une réflexion sur le lire ou le délire, s'efforce de montrer comment le court écrit La mélancolie de Zidane de Jean-Philippe Toussaint produit, à partir de minuscules traces matérielles, une fable phénoménologique et une fable psychanalytique.